Lorsque votre animal atteint un âge avancé ou souffre d’une maladie incurable, les soins palliatifs sont une option pour lui offrir une fin de vie confortable et digne. Ces soins ont pour but de soulager la douleur, de maintenir une bonne qualité de vie, et d'apaiser les souffrances physiques et émotionnelles.
Les soins palliatifs ne sont pas destinés à guérir, mais à gérer les symptômes et à rendre les derniers moments de votre animal les plus agréables possible. Cela inclut la gestion de la douleur, un soutien nutritionnel, des soins d’hygiène et un environnement rassurant. Le but est d’assurer que votre compagnon puisse vivre sans douleur inutile, tout en vous aidant à traverser cette période difficile en tant que propriétaire.
Votre animal peut avoir besoin de soins palliatifs s'il montre des signes de douleur chronique, une perte d’appétit, des difficultés à respirer ou des changements dans son comportement, comme de l’agitation ou une tendance à se cacher. Les maladies chroniques telles que le cancer, l’insuffisance rénale ou les troubles neurologiques sont souvent les raisons principales d'opter pour ces soins.
Il est essentiel de discuter avec votre vétérinaire pour évaluer les options disponibles, et surtout d’observer les signes de douleur ou d’inconfort chez votre animal. Chaque situation est unique, et il est important de personnaliser les soins en fonction des besoins spécifiques de votre compagnon.
La gestion de la douleur est au cœur des soins palliatifs. Différents médicaments peuvent être utilisés pour soulager la douleur de votre animal, des anti-inflammatoires aux opioïdes, en passant par des thérapies plus novatrices (par exemple, administration d’anticorps monoclonaux pour l’arthrose). En
parallèle de thérapies médicamenteuses, des médecines complémentaires telles que l'acupuncture, l’ostéopathie, la phytothérapie ou les massages peuvent apporter un soulagement supplémentaire.
Votre vétérinaire vous aidera à identifier la meilleure option pour votre animal, tout en veillant à ce que le traitement ne crée pas d'effets secondaires indésirables. Vous pouvez également apprendre à repérer les signes de douleur chez votre animal, comme des changements de posture, des gémissements, ou un léchage excessif.
Les soins palliatifs comprennent également des soins de soutien quotidiens, comme l’alimentation, l’hygiène, et l’adaptation de l’environnement de vie de votre animal. Par exemple, vous pouvez ajuster son lieu de couchage pour qu’il soit plus accessible et confortable (utilisation de tapis orthopédiques), ou l’aider à manger si ses capacités physiques sont réduites (surélévation des gamelles, repas fractionnés, etc.). Assurez-vous que votre animal ait un accès facile à l’eau, à la nourriture et à une zone calme pour se reposer.
La nutrition est un aspect crucial des soins palliatifs. Votre vétérinaire peut recommander des régimes spécifiques pour répondre aux besoins changeants de votre animal, par exemple un régime plus digeste ou plus riche en certains nutriments.
Les animaux peuvent ressentir du stress ou de l’anxiété face à la maladie. Offrir un soutien émotionnel est essentiel pour leur bien-être. Maintenir des routines familières, leur parler doucement, et leur offrir des moments de câlins peuvent leur apporter du réconfort.
En tant que propriétaire, vous traversez également une période émotionnellement difficile. Il est normal de ressentir de l'inquiétude, de la tristesse, ou de la culpabilité. N’hésitez pas à parler de vos émotions avec votre vétérinaire ou à rejoindre un groupe de soutien. Prendre soin de vous est aussi important que de prendre soin de votre animal.
L’euthanasie est une décision profondément personnelle et difficile. Lorsque les soins palliatifs ne suffisent plus à assurer une qualité de vie acceptable, elle peut être envisagée pour éviter des souffrances inutiles. Parfois, elle est la dernière option pour permettre à votre compagnon de partir
en paix, sans douleur, entouré des siens. Votre vétérinaire pourra vous aider à évaluer si l'euthanasie est la meilleure solution pour préserver la dignité de votre animal.
Les soins palliatifs permettent à votre animal de bénéficier d’une fin de vie paisible et sans souffrance inutile. En vous associant à votre vétérinaire, vous pouvez faire en sorte que chaque jour compte, en apportant à votre compagnon tout le confort dont il a besoin. Vous pouvez également mieux préparer
ce moment difficile, sachant que vous faites tout ce qui est possible pour lui. Gardez en tête que les soins palliatifs ne prolongent pas la souffrance, mais visent à rendre chaque moment plus agréable, dans le respect et la dignité. Vous offrez ainsi à votre animal une fin de vie empreinte de bienveillance, tout en étant soutenu dans cette période complexe.
Ressources complémentaires :
Association Française pour la Gériatrie Animale et les Soins Palliatifs (AFGASP) : créée en 2024, cette association offre des ressources à destination des propriétaires ayant des animaux en soins palliatifs (https://www.afgasp.com/dernier-voyage).
Solâme : une entreprise vétérinaire dédiée à l’accompagnement de la fin de la vie des animaux domestiques avec de nombreux articles de blog et autres ressources (https://www.solame.vet/). Le Dr vétérinaire Marie Cibot propose aussi des entretiens d’écoute & conseils à destination des familles pour les aider à accompagner leurs animaux en soins palliatifs.
Autres articles de vulgarisation sur les soins palliatifs pour les animaux :
https://www.hillspet.fr/pet-care/routine-care/caring-for-terminally-ill-pets?lightboxfired=true
Thèse vétérinaire sur le sujet des soins palliatifs : https://dumas.ccsd.cnrs.fr/dumas-03979085/file/A-2022-101.pdf
31/10/2024 - Conseils du vétérinaire
Le rein est un organe clé, c’est la station d’épuration de l’organisme.
01/10/2024 - Conseils du vétérinaire
L’identification est la seule preuve officielle et irréfutable de l’identité et l’origine de l’animal.
05/09/2024 - Conseils du vétérinaire
L’éducation du chiot est primordiale car elle conditionne le comportement et le caractère qu’il adoptera à l’âge adulte. C’est durant ses premiers mois d’existence que la vie entière de votre animal va se forger, plus l’éducation commence tôt, mieux le chien apprendra et grandira dans de bonnes conditions. Un chien éduqué est un chien équilibré.Comme un enfant, le chiot joue, teste, essaye, fait des bêtises (parfois involontaires), cette attitude normale participe à son éducation. Il convient d’être tolérant, patient pour lui montrer plusieurs fois les bons gestes qu’il devra acquérir sans systématiquement faire appel aux punitions. Une bonne éducation est basée sur la bienveillance, la récompense.❖ Apprentissage des limitesEn l’absence de la mère après l’adoption vers l’âge de 2 mois, c’est le maitre qui prend le relais dans les jeux éducatifs. Il faut stopper les jeux violents ou excitants, empêcher le mordillement trop fort en bloquant le chiot par la tête ou la peau du cou pour le forcer à se calmer et à acquérir des autocontrôles. Ne pas crier, ne pas frapper.❖ Sociabilisation et hiérarchieIl faut interdire au chiot de suivre ou privilégier une personne unique pour éviter l’hyper attachement, tout le monde doit s’en occuper. Vous devez également lui apprendre à se sociabiliser et accepter les autres à l’intérieur et à l’extérieur du domicile. Le lieu de couchage du chiot doit être éloigné de celui de son propriétaire et à l’abri des regards pour ne pas surveiller les allées et venues des gens.Les caresses, quand l’animal est calme, et les jeux sont toujours à l’initiative des maîtres. S’il réclame, imposez-lui de s’asseoir par exemple pour garder l’initiative du contact.Les repas doivent être donnés après le repas des maîtres, ne rien donner à table. Il doit manger seul (inutile de le regarder) mais s’il n’a pas tout mangé après un temps donné, il faut lui enlever.❖ PropretéCet apprentissage s’acquière généralement entre 4 et 6 mois. Il faut renforcer les bons comportements. Emmenez le dehors dès qu’il se réveille et dans les minutes qui suivent ses repas.Félicitez-le chaleureusement dès qu’il a fait ses besoins. Si vous voyez le chiot uriner dans la maison, prenez-le doucement par la peau du cou en disant « non » fermement et emmenez le dehors. Si vous découvrez la « bêtise » après coup, ne le punissez pas, restez calme (inutile de lui mettre le nez dedans), nettoyez sans eau de javel quand le chien est dans une autre pièce pour qu’il ne puisse pas prendre le ramassage pour un jeu. Il n’est jamais trop tard pour éduquer un chien, mais cet apprentissage est plus facile quand il est jeune. Il existe des cours collectifs, entre chiots, bénéfiques pour vous et votre animal, ils aident à acquérir les bases et à créer un lien entre vous.Par contre, consultez votre vétérinaire si votre chien est agressif, craintif ou hyperactif pour identifier rapidement et traiter le problème.Pour en savoir plus :https://www.caminteresse.fr/animaux/comment-eduquer-un-chiot-11190632/Ecole du chiot : cours collectifs entre chiots partout en France https://www.ecoleduchiot.fr/Vidéo cours d’éducation canine pour les enfants : https://www.youtube.com/watch?v=eCq5OY2KF4kSource :Cours de base du GECAF : Groupe d’Etude du Comportement des Animaux Familiers
06/08/2024 - Conseils du vétérinaire
Avoir un animal (chien, chat ou furet) c’est aussi définir dans quelles conditions auront lieu vos vacances : partir en France, à l’étranger, en train, enavion, en voiture ou le faire garder ? Quelques soient vos choix, il ne faut pas s’y prendre au dernier moment !❖ Partir à l’étranger ou en France avec son animalLe tatouage est un mode d’identification valable en France mais pour voyager, il faut un passeport européen qui nécessite obligatoirement une identification électronique (sauf si l’animal a été tatoué avant 2011)Le vaccin contre la Rage est le seul vaccin légal fait par un vétérinaire sanitaire et reporté dans le passeport Européen (animal préalablement identifié). Le vaccin Rage nécessite un délai de 21j avant d’être valable et n’est effectué qu’à partir de l’âge de 3 mois. Il est donc impossible de voyager avec un animal de moins de 15 semaines.En fonction du pays de destination, il est impératif en amont d’appeler l’ambassade du pays concerné ainsi que la compagnie aérienne ou ferroviaire qui peut imposer des conditions particulières : sérologie rage (pour prouver que le vaccin est efficace), vaccinations particulières, antiparasitaires externes, vermifuges et même d’autres analyses.En tant que particulier, vous ne pouvez pas voyager avec plus de 5 animaux.Quand les formalités sont effectuées, en fonction du pays ou de la compagnie, il faudra établir chez votre vétérinaire un certificat de bonne santé pour s’assurer qu’il est capable de voyager et de rentrer dans le pays prévu.Parfois, il faudra même une contre signature de la DDPP (direction départementale de la protection des populations) pour pouvoir sortir du pays.Beaucoup d’hébergements sont « dog friendly ».Certain centre de vacances et camping, même en France, demandent des vaccins et un passeport.L’identification reste obligatoire même sans voyager.Il faudra vous assurer auprès de votre vétérinaire des maladies présentent dans les régions/pays que vous comptez visiter afin qu’il prescrive par exemple, des antiparasitaires contre les tiques transportant la piroplasmose ou les phlébotomes véhiculant la leishmaniose, ou juste une lotion tannante des coussinets quand c’est un pays chaud ou qu’il y a de la neige…❖ Mode de transport- La voiture : veiller à ce que l’animal ait un espace suffisant, un véhicule climatisé de préférence, et faite une pause toutes les 2 heures (avec laisse et harnais) pour se dégourdir les membres, boire et faire ses besoins. Votre vétérinaire pourra prescrire un médicament adapté s'il est malade en voiture.- Le train : Les animaux sont tolérés dans le train (mais interdit dans l’Eurostar) s'ils ne gênent pas les autres passagers et doivent être placés aux pieds ou sur les genoux. Un animal de moins de 6 kg devra être dans une cage ou un sac de 45x30x25cm. Un animal plus gros devra être en laisse et muselé et paiera ½ tarif ou 35€ selon les compagnies.- L’avion : selon la taille de votre animal et les règles de chaque compagnie, il voyagera en cabine en sac ou en soute climatisée et pressurisée (il faudra louer ou acheter une cage réglementaire en se renseignant auprès de la compagnie). Préférez les vols directs.Attention : le nombre d’animaux est limité par vol et certaines compagnies interdisent désormais les races brachycéphales en fret ou en soute.❖ Pour en savoir plus : Comment faire garder son animal ?Amis, famille ou voisins peuvent passer quotidiennement s’occuper d’un chat en sachant que selon l’animal à partir de 10-15j, un chat de compagnie commence à trouver le temps long.Un chien peut être gardé chez des amis/voisins ou mis en pension pour s’assurer de ses besoins quotidiens. Mais attention, les pensions sont souvent prises d’assaut pendant les vacances scolaires, il faut réserver rapidement, voir même d’une année sur l’autre. Une pension pour chien coute entre 20 et 100€/jDe nouvelles solutions voient le jour depuis quelques années :- Les prêts de maison contre bons soins, un échange de bons procédés comme sur Nomador ou M’sitting ou sur la page Facebook « garde d’animaux en échange de prêt de maison »- Confier son animal et/ou sa maison contre rémunération comme sur les sites Maison gardée, Petsitoo, Ani seniors, Animaute, Homesitting. Comptez 15 à 50€/j- Séjour en garderie ou hôtel dans les grandes villes, souvent onéreux mais très professionnel. Conseils et formalités pour voyager dans chaque pays https://www.anivetvoyage.com/Vidéos « partir en voyage avec son animal » https://www.youtube.com/watch?v=hG-didtIiXgComment faire garder son chien par des particuliers ? https://www.santevet.com/articles/comment-faire-garder-son-chien-par-un-particulierUne sélection d’hébergement dog-friendly https://emmenetonchien.com/